23 avril 2024

Pour Escales des artistes et Bordeaux Aurélie CARMOUZE ouvre les portes de son atelier

Mercredi 29 mai 2024 à 18h * Visite apéritive à l’atelier/jardin

15 mars 2024

Rencontre avec l’artiste Constance de Maistre

Spécialiste en peinture de décors, Constance de Maistre, installée à Bordeaux depuis 20 ans développe un nouvelle démarche artistique, laissant une grande part au hasard et à la spontanéité.

Elle s’inspire des lignes, des textures, des couleurs de la nature qui se mélangent avec les souvenirs de vie pour faire naître de grades abstractions multi techniques. les écritures, les traits, les collages lui permettent de rester dans l’évocation.

06.06.51.26.53

Galerie en ligne

www.constancedemaistre.com

14 mars 2024

Duda Moraes reçoit Escales des artistes et Bordeaux pour une visite de sa dernière exposition au Bois Fleuri à Lormont

L’artiste brésilienne, lauréate du Prix Robert Coustet 2023 explore dans sa peinture les frontières entre le figuratif et l’abstrait. Elle exprime l’idée de continuité et de mouvement à travers l’harmonie de grandes compositions végétales où les couleurs, souvenir de son pays d’origine, se font vecteur de liberté.

14 mars 2024

Visite dans l’atelier de la céramiste Désirée Castillo.

l’artiste plasticienne Désirée Castillo, née en Equateur, a fait ses études d’art à Bordeaux. Ces céramiques s’inspirent des civilisations anciennes et son travail de la terre prend des allures de fouilles archéologiques.

Désirode, c’est son nom d’artiste, recycle des cendres des foyers bordelais pour créer des objets du quotidien. En incluant des cendres dans les compositions de ses pièces, elle propose une réflexion sur les thématiques du cycle et de la quête des origines.

Dans son atelier de Lormont, Désirode nous a fait découvrir ses céramiques : objets façonnés à la main selon un savoir faire unique.

2 novembre 2023

Amina Abdala, Sofia Rivas et Margot Sokolowska reçoivent Escales des artistes et Bordeaux dans leur atelier.

SAMEDI 18 NOVEMBRE à 11heures à l’Annexe b.

Amina Abdala et Sofia Rivas, jeunes diplômées de l’école des beaux-arts de Bordeaux nous guiderons dans la lecture de leur collaboration artistique ANTHROPOCENE. Quant à Margot Sokolowska, diplômée de l’école nationale des beaux-arts de Lodz en Pologne, nous expliquera comment en renouant avec la peinture figurative, elle devient la matière première de son œuvre.

 

Annexe b. : Résidence d’artistes de la ville de Bordeaux.

14 septembre 2023

Visite de l’atelier d’Anaïs VINDEL

Pour sa première rencontre de rentrée Escales des Artistes et Bordeaux vous propose de visiter l’atelier de l’artiste plasticienne Anaïs VINDEL.

SAMEDI 7 OCTOBRE à 11H

Anaïs Vindel est une artiste inspirée par les corps, qui puise son trait dans la représentation des femmes à l’époque hellénistique et l’influence de l’art abstrait du début du XXème siècle. Sa technique multiple l’amène à utiliser la peinture et l’encre à l’aérographe. L’artiste joue avec les supports selon ses inspirations.

Elle travaille les grands formats, elle sculpte littéralement sur la feuille des formes douces ocres en référence à la terre, amphores ou monolithiques abstraits, vases figuratifs épurés…

A découvrir sans faute !!!………

12 juin 2023

Rodolphe Martinez reçoit Escales des artistes et Bordeaux pour une visite privée de l’exposition « OR »

 

La série « OR » représente une période de plus de 5 ans de travail et près de 200 pièces diverses qui vont du dessin à la sculpture. La matière dorée est apparue peu à peu pour s’imposer comme un ensemble cohérent. Un travail minutieux sur les variations de l’or. Je voulais que cette matière polysémique traverse l’ensemble des sujets qui me sont chers.

Si l’or fascine comme valeur absolue ou refuge, comme preuve de richesse ou de sophistication, c’est surtout son intemporalité qui m’intéresse dans cette série. Une matière qui n’oxyde pas le temps mai qui l’étire. L’une des propriétés de l’or est d’être ductile, c’est-à-dire de pouvoir être étiré sans rompre. C’est un travail sur le temps plus que sur l’or lui-même.

La couleur de l’or n’est jamais la même. Ses variations sont infinies en fonction de sa composition mais aussi en fonction de son exposition. Capable d’être pur ou de refléter le ciel, l’eau, la peau et de diffuser des centaines de nuances.

Cette série « Or » si elle peut sembler ostentatoire ne cherche pourtant pas les symboles contradictoires et les récits terribles qui accompagnent depuis des millénaires ce métal précieux mais davantage des instants d’éblouissements fugaces. Une mélancolie lumineuse de l’aube et du crépuscule.

Vous traverserez des forêts incandescentes, croiserez des visages, des regards et des corps précieux, toucherez des troncs reliques et des écorces scintillantes, volerez avec des oiseaux d’or, danserez dans des tulles jaunes. Vous regarderez des vanités 24 carats, plongerez dans des eaux et des soleils brûlants, goûterez des baies de raisins serties d’or, partirez vers des lointains en fusion. J’ai voulu fondre ces visions à 1064 degrés

Rodolphe Martinez

12 mai 2023

Escales mécène l’exposition « Desseins 19-23 » d’Emmanuel Lesgourgues à l’Espace Beaulieu

Du 10 mai au 30 juin 2023, Espace Beaulieu accueille Emmanuel Lesgourgues qui présente une sélection de dessins réalisés sur tablette numérique issus de 4 séries différentes : “Apparition” montrée en avant-première à l’Espace Beaulieu, “Hydroponie”, “Biostasie” et “États intermédiaires”. 

«Ce qui m’importe, ce n’est pas tant de se demander où l’on va que de chercher à vivre avec
la matière.»  Le stylet d’Emmanuel Lesgourgues pourrait être guidé par cette affirmation d’Henri Matisse. Car c’est bien la matière, vivante, qui est au cœur de son processus créatif. La répétition obsédante, spasmodique de motifs veut exprimer l’idée d’une matière évolutive, à l’instar des cellules des
organismes vivants. J’appréhende le dessin comme un laboratoire de découvertes et de curiosités.
Sa syntaxe revendique l’écriture aléatoire, une construction non volontaire, où l’image s’autoconstruit, véritable mitose graphique. La fusion cellulaire explore de nouveaux mondes. Sa première série réalisée sur tablette numérique, « États intermédiaires », met en place sa grammaire : le dessin initial provoque le suivant, combinant des formes d’écriture qui n’avaient pas vocation à être ensemble, dans un continuum aléatoire dont l’artiste n’a pas déterminé la fin.
Cette fascination pour la transformation continue qui définit le vivant s’affirme dans les titres de ses séries suivantes, tous empruntés au lexique scientifique (qui renvoie à la terre, au vivant, à la génétique). L’artiste, particulièrement sensible à la vitesse à laquelle le monde bouge et à ses bouleversements — cette curiosité ne s’illustre-telle pas dans le recours au médium numérique ?

DESSEINS 19-23 traite de nouveaux mondes dans sa recherche graphique.

Ainsi revisite-t-il les thèmes classiques de l’histoire de l’art, le corps et le paysage, en créant
de nouveaux paradigmes cellulaires. (Sophie Loria)

Dans la série « Hydroponie », Emmanuel Lesgourgues fusionne photographies de volumes réalisés en pâte à modeler et dessin : Je travaille sur le vertical, je superpose des plans, des matières, des points. Je crée des couches successives, comme de la peinture, et je suis persuadé que même si je suis dans de la matière totalement opaque dans la superposition, le point précédent existe, même recouvert. C’est par le jeu sur la transparence et l’opacité que je crée de la profondeur. Un travail sur l’habillage comme la peau qui enveloppe le squelette et qui rappelle les peintres de la Renaissance qui passaient par la représentation du corps nu avant de peindre les vêtements, comme pour donner aux sujets une plus grande réalité.

La série « Biostasie » est une réflexion sur le paysage, l’infiniment petit et l’infiniment grand et qui, par un jeu de couches successifs et de zoom-dézoom, permettent de découvrir une vallée.

La tablette me permet de réduire, d’augmenter, d’effacer, de manipuler différentes échelles. Interface dynamique qui rejaillit dans mon œil, il apparaît toujours une nouvelle écriture qui fait que mon dessin n’est jamais figé. […] Ma disposition des couleurs ne suit pas la règle du foncé au premier plan, mais est aléatoire. La perspective est appréhendée par le dessin et le traitement des plans, mais pas avec la couleur.

Montrée pour la toute première fois en exclusivité à l’Espace Beaulieu, « Apparition » est la plus récente
des séries produites par Emmanuel Lesgourgues.

Elle s’intéresse à la Vierge Marie dans sa représentation en Immaculée Conception issue de ses 18 apparitions à Lourdes en 1858. Cette série sur le diaphane mime, au ralenti, un processus d’apparition comme s’il avait été possible d’immortaliser chaque temps du mouvement de l’apparaître.

Diplômé de l’École Camondo, Emmanuel Lesgourgues (1974) est designer et architecte d’intérieur. Après une carrière dans l’architecture d’intérieur et l’enseignement, il devient commissaire d’exposition et directeur du fonds de dotation Quasar, collection d’art contemporain qui abrite, depuis les années 1980, 1600 œuvres autour de 92 artistes français.
Le travail plastique d’Emmanuel Lesgourgues se développe principalement autour du dessin, déclinant des thèmes organiques, des univers cellulaires féconds ou modifiés, à travers des motifs aléatoires, géométriques et une recherche sensible sur la couleur. Il crée exclusivement sur tablette numérique depuis 2018, définissant en amont le format du dessin final et se projetant, tout au long du processus, sur le devenir du dessin à son échelle d’impression.

Emmanuel Lesgourgues vit et travaille entre Paris et Bordeaux.