14 septembre 2023

Visite de l’atelier d’Anaïs VINDEL

Pour sa première rencontre de rentrée Escales des Artistes et Bordeaux vous propose de visiter l’atelier de l’artiste plasticienne Anaïs VINDEL.

SAMEDI 7 OCTOBRE à 11H

Anaïs Vindel est une artiste inspirée par les corps, qui puise son trait dans la représentation des femmes à l’époque hellénistique et l’influence de l’art abstrait du début du XXème siècle. Sa technique multiple l’amène à utiliser la peinture et l’encre à l’aérographe. L’artiste joue avec les supports selon ses inspirations.

Elle travaille les grands formats, elle sculpte littéralement sur la feuille des formes douces ocres en référence à la terre, amphores ou monolithiques abstraits, vases figuratifs épurés…

A découvrir sans faute !!!………

12 juin 2023

Rodolphe Martinez reçoit Escales des artistes et Bordeaux pour une visite privée de l’exposition « OR »

 

La série « OR » représente une période de plus de 5 ans de travail et près de 200 pièces diverses qui vont du dessin à la sculpture. La matière dorée est apparue peu à peu pour s’imposer comme un ensemble cohérent. Un travail minutieux sur les variations de l’or. Je voulais que cette matière polysémique traverse l’ensemble des sujets qui me sont chers.

Si l’or fascine comme valeur absolue ou refuge, comme preuve de richesse ou de sophistication, c’est surtout son intemporalité qui m’intéresse dans cette série. Une matière qui n’oxyde pas le temps mai qui l’étire. L’une des propriétés de l’or est d’être ductile, c’est-à-dire de pouvoir être étiré sans rompre. C’est un travail sur le temps plus que sur l’or lui-même.

La couleur de l’or n’est jamais la même. Ses variations sont infinies en fonction de sa composition mais aussi en fonction de son exposition. Capable d’être pur ou de refléter le ciel, l’eau, la peau et de diffuser des centaines de nuances.

Cette série « Or » si elle peut sembler ostentatoire ne cherche pourtant pas les symboles contradictoires et les récits terribles qui accompagnent depuis des millénaires ce métal précieux mais davantage des instants d’éblouissements fugaces. Une mélancolie lumineuse de l’aube et du crépuscule.

Vous traverserez des forêts incandescentes, croiserez des visages, des regards et des corps précieux, toucherez des troncs reliques et des écorces scintillantes, volerez avec des oiseaux d’or, danserez dans des tulles jaunes. Vous regarderez des vanités 24 carats, plongerez dans des eaux et des soleils brûlants, goûterez des baies de raisins serties d’or, partirez vers des lointains en fusion. J’ai voulu fondre ces visions à 1064 degrés

Rodolphe Martinez

12 mai 2023

Escales mécène l’exposition « Desseins 19-23 » d’Emmanuel Lesgourgues à l’Espace Beaulieu

Du 10 mai au 30 juin 2023, Espace Beaulieu accueille Emmanuel Lesgourgues qui présente une sélection de dessins réalisés sur tablette numérique issus de 4 séries différentes : “Apparition” montrée en avant-première à l’Espace Beaulieu, “Hydroponie”, “Biostasie” et “États intermédiaires”. 

«Ce qui m’importe, ce n’est pas tant de se demander où l’on va que de chercher à vivre avec
la matière.»  Le stylet d’Emmanuel Lesgourgues pourrait être guidé par cette affirmation d’Henri Matisse. Car c’est bien la matière, vivante, qui est au cœur de son processus créatif. La répétition obsédante, spasmodique de motifs veut exprimer l’idée d’une matière évolutive, à l’instar des cellules des
organismes vivants. J’appréhende le dessin comme un laboratoire de découvertes et de curiosités.
Sa syntaxe revendique l’écriture aléatoire, une construction non volontaire, où l’image s’autoconstruit, véritable mitose graphique. La fusion cellulaire explore de nouveaux mondes. Sa première série réalisée sur tablette numérique, « États intermédiaires », met en place sa grammaire : le dessin initial provoque le suivant, combinant des formes d’écriture qui n’avaient pas vocation à être ensemble, dans un continuum aléatoire dont l’artiste n’a pas déterminé la fin.
Cette fascination pour la transformation continue qui définit le vivant s’affirme dans les titres de ses séries suivantes, tous empruntés au lexique scientifique (qui renvoie à la terre, au vivant, à la génétique). L’artiste, particulièrement sensible à la vitesse à laquelle le monde bouge et à ses bouleversements — cette curiosité ne s’illustre-telle pas dans le recours au médium numérique ?

DESSEINS 19-23 traite de nouveaux mondes dans sa recherche graphique.

Ainsi revisite-t-il les thèmes classiques de l’histoire de l’art, le corps et le paysage, en créant
de nouveaux paradigmes cellulaires. (Sophie Loria)

Dans la série « Hydroponie », Emmanuel Lesgourgues fusionne photographies de volumes réalisés en pâte à modeler et dessin : Je travaille sur le vertical, je superpose des plans, des matières, des points. Je crée des couches successives, comme de la peinture, et je suis persuadé que même si je suis dans de la matière totalement opaque dans la superposition, le point précédent existe, même recouvert. C’est par le jeu sur la transparence et l’opacité que je crée de la profondeur. Un travail sur l’habillage comme la peau qui enveloppe le squelette et qui rappelle les peintres de la Renaissance qui passaient par la représentation du corps nu avant de peindre les vêtements, comme pour donner aux sujets une plus grande réalité.

La série « Biostasie » est une réflexion sur le paysage, l’infiniment petit et l’infiniment grand et qui, par un jeu de couches successifs et de zoom-dézoom, permettent de découvrir une vallée.

La tablette me permet de réduire, d’augmenter, d’effacer, de manipuler différentes échelles. Interface dynamique qui rejaillit dans mon œil, il apparaît toujours une nouvelle écriture qui fait que mon dessin n’est jamais figé. […] Ma disposition des couleurs ne suit pas la règle du foncé au premier plan, mais est aléatoire. La perspective est appréhendée par le dessin et le traitement des plans, mais pas avec la couleur.

Montrée pour la toute première fois en exclusivité à l’Espace Beaulieu, « Apparition » est la plus récente
des séries produites par Emmanuel Lesgourgues.

Elle s’intéresse à la Vierge Marie dans sa représentation en Immaculée Conception issue de ses 18 apparitions à Lourdes en 1858. Cette série sur le diaphane mime, au ralenti, un processus d’apparition comme s’il avait été possible d’immortaliser chaque temps du mouvement de l’apparaître.

Diplômé de l’École Camondo, Emmanuel Lesgourgues (1974) est designer et architecte d’intérieur. Après une carrière dans l’architecture d’intérieur et l’enseignement, il devient commissaire d’exposition et directeur du fonds de dotation Quasar, collection d’art contemporain qui abrite, depuis les années 1980, 1600 œuvres autour de 92 artistes français.
Le travail plastique d’Emmanuel Lesgourgues se développe principalement autour du dessin, déclinant des thèmes organiques, des univers cellulaires féconds ou modifiés, à travers des motifs aléatoires, géométriques et une recherche sensible sur la couleur. Il crée exclusivement sur tablette numérique depuis 2018, définissant en amont le format du dessin final et se projetant, tout au long du processus, sur le devenir du dessin à son échelle d’impression.

Emmanuel Lesgourgues vit et travaille entre Paris et Bordeaux.

10 avril 2023

Remise du Prix Robert Coustet

Escales, des artistes et Bordeaux a doté Duda Moraes, la lauréate du Prix Robert Coustet, d’un montant de 1 000 euros.

Qui est Duda Moraes ?

Duda Moraes est née à Rio de Janeiro au Brésil en 1985. Elle vit et travaille à Bordeaux depuis 2017. En 2020 elle occupe un atelier au sein de L’Annexe B, l’association des ateliers d’artistes de Bordeaux, dans le quartier du Grand Parc. Diplômée en design industriel de l’Université catholique de Rio de Janeiro, PUC-RJ, elle a travaillé pendant cinq ans dans un bureau de design textile, où elle a créé des imprimés pour de grandes marques brésiliennes.

Duda a commencé sa vie artistique dès son plus jeune âge, elle vient d’une famille d’artistes de Rio de Janeiro. Sa carrière professionnelle commence en 2014 au Brésil, où elle suit un cours de design immersif de quatre semaines. C’est à partir de là qu’elle a pris son engagement artistique professionnel. Avec des expositions à Rio de Janeiro, São Paulo et Belo Horizonte et aussi, deux expositions personnelles et plusieurs expositions collectives, ainsi qu’une résidence artistique au Portugal. Sa peinture explore les frontières entre le figuratif et l’abstrait. Duda Moraes capture à travers d’une production d’études au sein de carnets et de photographies des scènes de la vie quotidienne qu’elle observe lors de ses déambulations.

En 2020, A partir d’études en collage pour ses peintures, l’artiste a commencé une nouvelle série avec des tissus. Intitulé – – – t e x t i le – – – – sont des compositions comme celles de ses peintures mais avec une nouveaux matériaux; des textures , des couleur et des impressions déjà prêtes à acquérir une œuvre en volume, en assemblage et en couches.
C’est alors que le travail de Duda prend une nouvelle forme, des tons plus hivernaux, des styles plus nobles grâce aux tissus de velours, aux soies et aux motifs d’arabesques. Le travail sur le tissu est une rencontre de cultures.

Après d’importantes expositions individuelles et collectives à Bordeaux Métropole, à la galerie du petit atelier et à la Chapelle de la Miséricorde à Libourne, expositions collectives comme le projet Noyau de l’association Fhon, « La Dame à la Licorne » au Glacières de la Banlieue, Bleu Satellite une off du salon bad+ et le projet Diffractis parcours artistique dans des jardins privés, elle participe aussi au projet eac-éducation artistique et culturelle, made in made on, avec l’agence créative et à plusieurs ateliers avec le travail textile, en 2023 est lauréat du prix Robert Coustet première édition en Bordeaux.

Source : https://dudamoraes.com/Bio
30 mars 2023

Rencontre avec le designer Vincent Poujardieu

Escales des artistes et Bordeaux vous invite à une rencontre exceptionnelle avec le designer Vincent Poujardieu dans son bureau de création, samedi 1er avril 2023.

Vincent Poujardieu se consacre à un design appliqué au domaine du meuble, de l’objet et de la pièce unique.
Ses créations, réalisées grâce à des partenariats prestigieux avec des industriels hautement performants et des artisans uniques, sont la synthèse de ces savoir-faire et de l’innovation hyper-technologique.
Ses œuvres, produites en séries limitées, possèdent des caractéristiques reconnaissables autant que fascinantes. De leur équilibre subtil et du jeu entre le plein et le vide émane une force illimitée alliant performance technologique et silhouettes sensuelles inspirées de la nature.
Il conçoit des pièces pour des commandes publiques ou privées, ces œuvres sont régulièrement présentées à l’occasion de salons et évènements, en France comme à l’étranger.

Vincent Poujardieu décide en 2019 de mener un travail de recherche et de développement autour de la structure nid d’abeille sur des applications de luminaires. L’origine de la première collection de luminaires NIDA s’inspire d’un nid d’abeille à l’état naturel. Les premières lampes NIDA, imaginées dans des dimensions sculpturales étaient en édition limitée. Elles connaissent un fort succès depuis leur lancement en 2019 par la Galerie GOSSEREZ à Paris. L’utilisation de matériaux hyper-technologiques sont ainsi détournés vers un usage spécifique avec une mise en valeur unique et créative, aux belles finitions attractives et raffinées.

A l’automne 2020, le Mobilier National a acquis deux lampes de sa collection NIDA et en Juin 2021, deux autres modèles ont également été acquis pour l’Ambassade de France aux États-Unis, aujourd’hui exposés à la Villa Albertine à New York.

En 2012, Vincent Poujardieu a reçu le prix « Connaissance des Arts » décerné par l’Académie Nationale des Sciences, des Belles Lettres et Arts de Bordeaux.
En 2019, il est lauréat du Prix International FD100 VIA des 100 meilleurs designers français.

La collection ONID lancée en 2022, se place aujourd’hui dans la continuité du modèle initial. Elle est le fruit de ses recherches, élargissant ainsi le champ de ses créations avec de nouvelles inspirations.

👉 Inscription par mail auprès de Christiane  Millien: chmilien@yahoo.fr

6 février 2023

Rencontre avec Léone Béguin, à l’invitation d’Alice Delsenne

Alice Delsenne, dont Escales a visité l’atelier en décembre 2022, invite les membres d’Escales des artistes et Bordeaux à une rencontre avec l’artiste Léone Béguin présente dans son atelier le vendredi 17 février à 15h.

👉 Inscription conseillée par mail : chmilien@yahoo.fr.

20 décembre 2022

Retour sur la visite de l’atelier d’Alice Delsenne

Samedi 10 décembre dernier, nous vous avons proposé de découvrir le monde d’Alice Delsenne, jeune artiste designer de Copenhague récemment installée à Bordeaux.

Alice Delsenne utilise des techniques qui laissent le pinceau tracer des courbes abstraites, dont la calligraphie nous rapproche de nos origines les plus lointaines. Ses œuvres invitent à la contemplation et à la sérénité. Son travail célèbre les liens humains et interroge notre perception à comprendre à travers un dessin, un langage universel ; questionnant ainsi nos souvenirs, nos intuitions et nos émotions…

Retour en images sur cette matinée de rencontres riche en émotions artistiques.

6 septembre 2021

Clotaire Lehoux, « Offrande »

Pour sa première exposition de la saison culturelle 21/22, l’Espace Beaulieu accueille les peintures de Clotaire Lehoux du 8 septembre au 22 octobre 2021. L’association Escales, des artistes et Bordeaux est partenaire de l’exposition. 

Conçue comme une ode à la couleur et à la nature, l’exposition « Offrande » offre au regard des visiteurs de l’Espace Beaulieu une sélection de pièces lumineuses et puissamment colorées où le végétal, paisible ou jaillissant, est omniprésent.

SAVE THE DATE : 
visite commentée en présence de l’artiste samedi 18 septembre, à 15h. 

Dans une mise en espace pensée par l’artiste pour l’Espace Beaulieu avec le concours d’Adeline Falières, historienne de l’art, présidente d’Escales des artistes et Bordeaux, les 35 toiles sélectionnées, de formats et techniques variés, se découvrent comme une promenade tantôt lyrique, tantôt explosive, et invitent au dialogue entre peinture, patrimoine et imaginaire : « Telle une offrande j’ai choisi de présenter un ensemble de tableaux et pastels aux formats variés afin d’offrir pleinement ma peinture à l’oeil du visiteur. Les grands formats se déploieront dans ces lieux tels des arborescences imaginaires. Les petits formats, plus intimistes engageront une conversation sans à priori avec le visiteur comme autant de confidences. À la manière d’un choeur, cet ensemble de tableaux chantera la couleur à l’unisson dans sa musicalité première, guidé par l’instinct et le désir d’expression. » (Clotaire Lehoux)

Clotaire Lehoux vit et travaille à Bordeaux. Graphiste de formation, ses oeuvres sont régulièrement exposées dans des lieux muséaux et galeries privées.

18 septembre 2020

Notre prochaine visite d’atelier approche : Isidore Krapo

Pour sa rentrée, Escales, des artistes et Bordeaux a choisi de vous faire découvrir l’univers du coloriste Isidore Krapo. L’exposition des 40 ans de vie d’artiste à peine achevée, ce grand coloriste nous fera pénétrer dans l’intimité de son univers atypique et fantasque.

SAVE THE DATE :
samedi 26 septembre 2020, à 11h et 11h45. 

En raison des nouvelles mesures sanitaires, nous ferons deux groupes de 10 personnes. Nous vous demandons impérativement de vous inscrire pour chacune des visites auprès de Christiane Millien : chmilien@yahoo.fr / 06.61.91.66.19.

Nombre de participant limité  à 2 x 10 personnes. Lieu de rendez-vous communiqué après inscription.
Nous vous demanderons de porter un masque et de respecter la distanciation physique.
*image en couverture tirée de l’article Rue89 Bordeaux (© WS/Rue89 Bordeaux)
1 juillet 2020

Escales, des artistes et Bordeaux se déconfine…

Chers adhérents, chers amis, chers visiteurs,

Notre association reprendra ses activités en septembre avec la découverte de l’atelier du peintre et plasticien  bordelais Isidore Krapo. Ce grand coloriste nous fera pénétrer dans l’intimité de son univers atypique et fantasque.

Notez la date : samedi 26 septembre à 11h.

D’ici là, nous vous invitons à découvrir ses 40 ans de carrière dans le cadre de l’exposition solo « Au préalable, Isidore Krapo (1980-2020) » organisée par le Groupe des Cinq, qui se tient actuellement aux Glacières de la banlieue, 121 avenue Alsace Lorraine à Bordeaux-Caudéran.
Deux visites publiques, en présence de l’artiste, sont proposées les  jeudis 9 & 23 juillet, à 18h.

Nous nous réjouissons de vous retrouver prochainement et vous souhaitons un très bel été…

*image en couverture tirée de l’article signé Céline Musseau publié le 04/07/20 sur sudouest.fr (David Thierry © SudOuest)