10 janvier 2020

Ce samedi 18 janvier 2020, visite de l’atelier de Barbara Schroeder

L‘équipe d’Escales, des artistes et Bordeaux vous souhaite une très belle et heureuse année, et vous propose de poursuivre en 2020  la découverte de nouveaux créateurs bordelais. Pour sa rentrée culturelle, Escales vous invite à une rencontre privée avec l’artiste plasticienne Barbara Schroeder dans son nouvel atelier bordelais de l’Annexe b.

Entre figuration et abstraction, qu’il s’agisse de compositions murales, de collages, de natures mortes ou de paysages, l’œuvre de Barbara Schroeder se développe autour des thèmes d’une nature morte porteuse de sens et d’émotion. Artiste d’origine allemande, reconnue à l’international, chevalier des Arts et des Lettres, prochainement intronisée à l’Académie Nationale des Sciences, des Arts et des Belles Lettres de Bordeaux (grâce au parrainage du regretté Robert Coustet), Barbara Schroeder s’est installée en Gironde en 1984 sur les bords de l’Estuaire et depuis quelques mois dans un atelier de l’Annexe b. qu’elle ouvre exceptionnellement aux membres d’Escales.
De retour en résidence à Knysna en Afrique du Sud, elle nous fera partager sa réflexion plastique sur la manière dont la nature se reconstruit après le traumatisme du feu.

Quand : samedi 16 janvier 2020, à 11h.
Où : Annexe b – Résidence d’artistes, Quartier Grand Parc, 1 rue Jean Artus, 33300 Bordeaux. Tram C, arrêt Grand-Parc – Liane 9 ou 46, arrêt Ampère.
Qui : cette visite est proposée aux membres de l’association Escales, des artistes et Bordeaux à jour de leur cotisation. 
Comment : renseignements complémentaires et inscription obligatoire auprès de Christiane Millien : chmilien@yahoo.fr – 06.61.91.66.19, ou d’Adeline Falières : falieres.adeline@gmail.com – 06.71.27.96.48.

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En amont de cette rencontre, Barbara Schroder vous invite au vernissage de son exposition « Knysna » à la Galerie Tinbox mobile, place Camille Jullian à Bordeaux, mardi 14 janvier 2020 à 19h (exposition présentée du 14 janvier au 16 février 2020).

5 décembre 2019

Exposition des créations de Francine Delmer, « Achrome »

Francine Delmer, artiste et membre escalienne depuis les origines, auteure de notre magnifique logo, vous convie au vernissage de sa prochaine exposition vendredi 6 décembre 2019, à 18h30.
Nous vous espérons nombreux à découvrir ses dernières créations en noir et blanc, un travail graphique où la pierre noire, les encres et l’aquarelle sont mises au service de la lumière qu’elles montrent et cachent à la fois.

8 novembre 2019

Nouvelle visite d’atelier samedi 22 novembre 2019 : Pierre PORS

Pour cette rentrée 2019, nous vous proposons de rencontrer Pierre PORS, un jeune architecte, observateur de la ville, au talent prometteur.

Pierre PORS développe intuitivement des enchevêtrements de sol, de murs et de toitures rejoignant progressivement une trame tel un tissage complexe rythmé de ses régularités et irrégularités, composant et décomposant la ville, délivrée de toutes contraintes règlementaires, de tout conflit de territoire.
La ville est son moyen d’expression, son matériau, sa force d’évasion.

Quand : samedi 23 novembre, à 11h.
Où : Annexe b – Résidence d’artistes, Quartier Grand Parc, 1 rue Jean Artus, 33300 Bordeaux
Qui : cette visite est proposée aux membres de l’association Escales, des artistes et Bordeaux à jour de leur cotisation 2019.
Comment : renseignements complémentaires et inscription auprès de Christiane Millien : chmilien@yahoo.fr – 06.61.91.66.19, ou d’Adeline Falières : falieres.adeline@gmail.com – 06.71.27.96.48.

9 octobre 2019

Visites de l’exposition Corinne Szabo, « Les images ne meurent pas » • Espace Beaulieu

Dans le cadre de l’exposition Corinne Szabo, « Les images ne meurent pas » présentée à l’Espace Beaulieu du 9 octobre au 30 novembre 2019, l’association Escales, des artistes et Bordeaux propose deux visites commentées, en présence de l’artiste :
• samedi 16 novembre 2019, à 11h
• mercredi 27 novembre 2019, à 18h
Renseignements et inscriptions par mail : falieres.adeline@gmail.com – alice.roullee@gmail.com.

Corinne Szabo est professeure agrégée d’arts plastiques et d’histoire des arts, commissaire d’exposition et critique d’art. Elle enseigne l’histoire des arts en classe préparatoire aux grandes écoles (Lycée Michel de Montaigne, Bordeaux) et à l’ICART (École du management de la culture et du marché de l’art).
Corinne Szabo pratique une activité artistique de « collage photographique » en relation avec la mémorisation et la réactivation de notre culture visuelle. Son travail de collecte basé sur la reproduction des oeuvres d’art interroge la persistance des images dans la société contemporaine.

9 octobre 2019

Exposition Espace Beaulieu : Corinne Szabo

Du 9 octobre au 30 novembre 2019, l’Espace Beaulieu accueille la première exposition de Corinne Szabo, professeure agrégée d’arts plastiques et d’histoire des arts, commissaire d’exposition et critique d’art.

Corinne Szabo pratique une activité artistique de « collage photographique » en relation avec la mémorisation et la réactivation de notre culture visuelle. Son travail de collecte basé sur la reproduction des oeuvres d’art interroge la persistance des images dans la société contemporaine.

 

Vernissage mercredi 9 octobre 2019, à 18h30,
en présence de l’artiste.

 

 

« Dans le sillage de L’Atlas Mnémosyne d’Aby Warburg[1], mes productions rendent compte de la permanence des images à travers les siècles. Des gestes, des postures, des figures, des affects revenant du passé s’inscrivent dans le présent et se croisent de manière intempestive dans les recto-verso des pages des magazines constituant ainsi des matériaux ready-made à collecter puis à réactiver.

À partir de l’examen de ces archives (Connaissances des arts, Beaux-Arts, Art Press…), la pratique consiste à sélectionner puis à fusionner des reproductions d’œuvres d’art en fonction des réminiscences plastiques et théoriques qu’elles émettent. Les pages arrachées sont disposées sur une table lumineuse afin d’être photographiées. La lumière traversant la page « éclaire » les associations existant entre les deux images fusionnées, la photographie obtenue « révèle » avec force un surgissement du passé susceptible d’engager une réflexion sur la persistance de l’héritage artistique.

Ces « images survivantes »[2], mixages de reproductions variées qui relèvent d’une création postmoderniste et appropriationniste[3], forment des interprétations transversales et anachroniques sur notre culture visuelle, déclenchent une expérience du « non-savoir qui nous éblouit chaque fois que nous posons notre regard sur une image de l’art. »[4].

 

Pour l’Espace Beaulieu, maison diocésaine de l’Eglise catholique, le choix des pièces s’est porté sur les « formules du pathos » (Aby Warburg) et sur « l’expression des passions humaines » (Charles Le Brun) afin de constituer une sorte d’archéologie de la douleur à travers la religion[5] ou la mythologie et de dresser un inventaire des états psychiques et corporels incarnés dans les œuvres de la culture figurative : figures mélancoliques, endeuillées, expressions passionnelles. Les montages présentés transforment les images en une écriture émotionnelle et proposent de nouveau une archive pour notre mémoire collective. »

Corinne Szabo,
pour l’Espace Beaulieu, octobre 2019

 

[1] Aby Warburg constitue son atlas Mnémosyne de 1924 jusqu’à sa mort en 1929. Issu de la pratique du montage, l’historien a constitué cet atlas d’images à partir de tableaux noirs épinglés de reproductions d’œuvres d’art. Chaque planche fait un rappel mémoriel de figures anciennes reproduites en continu dans les arts visuels et permet de créer des associations en vue d’une histoire des formes sous l’angle anachronique. [2] Le terme est de Georges Didi-Huberman dans L’Image survivante, Histoire de l’art et temps des fantômes selon Aby Warburg, Paris, Minuit, 2000 [3] Déconstruisant le mythe de l’originalité et de la nouveauté, les artistes de la fin du XXe siècle remettent en question la pureté du médium, le chef-d’œuvre unique et la paternité en pratiquant un art de réappropraition. [4] Georges Didi-Huberman, Devant l’image, Paris, Minuit, 1990 [5] Des lamentations antiques jusqu’aux œuvres de Marina Abramovic, la souffrance est l’un des terrain d’expérimentation favoris des artistes faisant de la Passion du Christ le modèle d’une iconographie de la douleur.
23 avril 2019

Béatrice Pontacq, « Si proche, si lointain »

Le Château d’Issan (Margaux) accueille les peintures, dessins et photographies de Béatrice Pontacq du 9 mai au 28 juin 2019, avec le soutien de l’association Escales, des artistes et Bordeaux.

Le travail de Béatrice Pontacq pose la question du double, du doute, du trouble, de l’ici et de l’ailleurs, du proche et du lointain. Au trouble visuel s’ajoute le trouble de la contemplation, de ce que l’on croit voir, de ce que l’on ne voit pas et qui pourtant est ; de ce que l’on ne comprend pas tout à fait, de l’illusion, de l’invisible, de l’imprécision, du flou, de l’indéterminé, de l’impalpable, de l’impermanence. Les toiles de Béatrice Pontacq parlent évidemment d’espace, d’allers et retours. Entre présence et absence, ses oeuvres esquissent des lieux où la vacuité, la trace et l’effacement, tentent de révéler le tremblement du temps au travers d’un sentiment de perte et de fuite qui pointent notre temporalité.
Les accidents formels et tangibles de la couleur et de la matière tiennent tout autant leur place dans ces paysages abstraits, ces cartographies, dans un rôle de balancier et d’équilibre qui rendent finalement cette quête mystique palpable, jouissive, et supplantée par une sérénité contemplative…

À l’occasion de l’exposition « Si proche, si lointain », Béatrice Pontacq présentera une vingtaine de toiles grand format, des dessins, ainsi qu’une série de photographies récentes.  

Vernissage jeudi 9 mai 2019, à 19h, en présence de l’artiste.



Exposition présentée du lundi au vendredi de 9h à 16h ainsi que dans le cadre des visites au Château d’Issan et sur rendez-vous.

20 mars 2019

C’est ce soir : vernissage de l’expo photo « L’Oeil de Ken », à l’Espace Beaulieu

Du 11 mars au 3 mai 2019, l’Espace Beaulieu dévoile sa troisième exposition de la saison 2018-2019 : pour la première fois, il présente une exposition photographique de plus de 40 clichés couleur et noir et blanc légendés du photographe KEN, artiste bordelais engagé, animé par le besoin de rendre visibles ses « amis de la rue », sans-abris auquel il donne un visage, et une voix.

Vernissage mercredi 20 mars, à partir de 18h30, en présence de l’artiste.
Exposition présentée du lundi au vendredi, de 8h à 20h, et le samedi de 8h30 à 13h.

Plus de renseignements sur www.espacebeaulieu.fr.

18 mars 2019

samedi 23 mars : rencontre avec Clet !

Le Magnétic ART lab, galerie de street art, présente à partir du 22 mars 2019 les oeuvres du désormais célèbre Clet. Une première à Bordeaux que nous vous proposons de découvrir, de façon totalement privée, avec le directeur de la galerie : Pierre Lecaroz.
Clet Abraham est un artiste italien né en 1966. Il a étudié à l’école des Beaux-Arts de Rennes et vit et travaille aujourd’hui à Florence où il a installé son atelier. Il détourne les panneaux de signalisation routière afin de créer des oeuvres originales aux couleurs vivres toujours empreintes d’une certaine touche humoristique.
Son travail se base sur la critique de la froideur signalétique, incorporant une dimension plus humaine à des panneaux symbolisant les règles et l’ordre. Ses interventions sont aujourd’hui visibles dans les rues des grandes capitales européennes telles que Paris, Rome, Londres, Turin, Milan ou Barcelone.


Pierre Lecaroz nous guidera également dans la lecture de la fresque de Stéphane Carricondo qui orne le M.U.R de Bordeaux.


Quand :
samedi 23 mars à 11h.
Où : l’adresse du lieu de rencontre sera communiquée après inscription auprès de Christiane Millien : chmilien@yahoo.fr ; 06.61.91.66.19, ou d’Adeline Falières : falieres.adeline@gmail.com ; 06.71.27.96.48
Qui : membres de l’association Escales, des artistes et Bordeaux à jour de leur cotisation 2019.

23 janvier 2019

2 février 2019 : visite de l’atelier de Sophie Pigeon

Pour sa rentrée 2019, Escales, des artistes et Bordeaux vous propose la visite de l’atelier de sculptrice Sophie Pigeon.

Née en 1973, Sophie Pigeon est une artiste autodidacte complète. Elle s’approprie le terrain artistique utilisant divers médiums. Sculpture, gravure, céramique, dessin sont ses moyens d’expression pour aborder de manière récurrente la thématique du lien fondateur entre l’humain et la nature. Elle aborde la création comme un voyage poétique et déploie à chaque nouvelle œuvre tout un monde de possibles.

Depuis 2013, après avoir enseigné la sculpture, l’artiste investie se consacre totalement à son art. Elle renouvelle nos points de vue et nous communique plus d’élan pour aller au bout de nos rêves. Sophie Pigeon vit et travaille à Bordeaux.

Quand : samedi 2 février à 11h et 11h30, soit 2 groupes de 12 personnes.
Où : l’adresse du lieu de rencontre sera communiquée après inscription auprès de Christiane Millien : chmilien@yahoo.fr ; 06.61.91.66.19, ou d’Adeline Falières : falieres.adeline@gmail.com ; 06.71.27.96.48
Qui : membres de l’association Escales, des artistes et Bordeaux à jour de leur cotisation 2019.

10 décembre 2018

Quatrième rendez-vous : visites des ateliers de Clotaire Lehoux et Laurent Valera

Le 8 décembre dernier, pour sa dernière visite d’ateliers de l’année, Escales, des artistes et Bordeaux a proposé à ses adhérents la découverte des ateliers de Clotaire Lehoux et Laurent Valera. 

L’a figure et le végétal sont deux thèmes traités frontalement par Clotaire Lehoux. L’obsession du végétal inaugure une thématique nouvelle apparue en décembre 2016, qui se poursuit en 2017 avec de grandes compositions. « Cet univers me permet d’exprimer pleinement l’idée d’une nature souveraine et fantasque. Par la figure se concentre une volonté d’expressivité paroxystique. La couleur se consume en direct pour donner au sujet peint une force de rayonnement et d’attractivité immédiate ».

À la manière d’un archéologue qui creuse dans les strates géologiques, Laurent Valera explore les espaces liquides de l’eau. « L’eau est comme une surface qui révèle une profondeur dans laquelle on peut spéculer, comme une matière à penser, à rêver, à étudier, à recréer ». L’eau devient son médium de référence qu’il exploite aux travers de tous les champs des arts visuels : peinture, sculpture, installation, photographie et vidéo. L’eau porte alors des propos environnementaux (changements climatiques, accès à l’eau potable, montée du niveau des océans…), sociétaux, sociaux ou des interrogations propres à l’artiste sur le rapport du vivant à notre époque contemporaine.